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Pour éviter le stress des étudiants, oubliez les partiels : 3 clefs pour réussir !

Dans cet article destiné aux étudiants et à leurs parents, vous trouverez les clés pour éviter le stress des étudiants. Des clefs pour naviguer sereinement dans l’enseignement supérieur et développer votre Impact Relationnel !

Ça y est, les beaux jours sont de retour, les derniers partiels passés, les étudiants entrent donc pleinement dans l’une des phases les plus délicates de leur parcours scolaire : la recherche de stage.

Chercher un stage, reflet de la solitude étudiante ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette expérience peut-être mal vécue et difficile pour un grand nombre d’étudiants. Une minorité sera très à l’aise car elle bénéficie de réseaux de prescription et d’une grande confiance. Néanmoins une majorité d’étudiants n’ont pas appris à appréhender avec assurance les entretiens d’embauche et les différentes méthodes de recherche d’emploi/stage.

On pourrait se laisser croire que c’est bien là le rôle de l’école que d’accompagner ses élèves, de les aiguiller dans ce processus déterminant. Les entreprises par exemple, mettent en œuvre depuis quelques années des stratégies et dispositifs pour accompagner les carrières. Quant à elles, les Écoles et Universités n’ont pas encore pris la mesure de ce défi.

Dès lors, comment faire pour les étudiants livrés à eux-mêmes ? Quelles sont les clefs de succès et les bonnes pratiques pour éviter le stress des étudiants ?

La proactivité, au coeur de la réussite étudiante et de la recherche de stage

Afin de répondre à cet enjeu, c’est bien aux étudiants eux-mêmes de prendre en charge le développement de leur Impact Relationnel (IR). Cela consiste à développer leur capacité à nouer des relations constructives et enrichissantes avec leur environnement scolaire. Incluant, leurs professeurs, les autres étudiants, l’administration ou encore les associations.

Sans démarche proactive de leur part, les étudiants peuvent donc rapidement se sentir isolés, perdre en partie leur motivation et leur sérénité et vivre cette étape comme quelque chose de très désagréable, voire de traumatisant.

“Ça a été difficile pour moi de trouver ce premier stage et de débuter cette première expérience en entreprise.

Mon école n’a pas été très investie dans cette recherche. En tant qu’élève de première année, je me suis sentie délaissée […]

J’ai également ressenti un gros manque de soutien, de conseils et de communication de la part de mes professeurs, contrairement au dévouement de ceux du lycée. Cela m’a déstabilisée et un peu démotivée.”

Marie (le prénom a été changé), En 1ère année à l’ESCP

Le traumatisme de la rentrée scolaire

Mais au-delà du stage, et plus spécifique aux Universités, la rentrée scolaire par exemple, est souvent décrite comme un traumatisme par les étudiants qui doivent s’habituer à n’être plus qu’un élève parmi tant d’autres, dans un amphi prévu pour accueillir des centaines d’étudiants. Face à cet anonymat forcé, nombre d’entre eux témoignent d’un effritement de leur réseau relationnel. De même, les étudiants déplorent le manque de disponibilité de leurs professeurs avec qui ils n’interagissent finalement quasiment plus.

Ce double phénomène a un impact direct sur la réussite de l’étudiant, puisqu’il est l’un des facteurs explicatifs de l’abandon en cours d’année de leur cursus universitaire.

Il a ainsi été démontré que des interactions de qualité avec les enseignants permettent d’augmenter sensiblement le taux de rétention des étudiants mais aussi leur engagement et à terme leur développement intellectuel.

Le prépa blues et les moyens d’y remédier

En ce qui concerne les Grandes Écoles, et y compris les plus reconnues, les élèves ex-préparationnaires peuvent ressentir le « prépa blues ». Promotion nombreuse, professeurs moins investis dans les relations avec leurs apprenants. Absence d’objectif clair qui les motiverait à travailler, emploi du temps ultra allégé. Cours organisés par cycles de six semaines contre trois trimestres précédemment…

Ces facteurs représentent un changement radical qui renforce la perte de repères des étudiants. Ceux-ci après avoir été sur sollicités pendant deux ans, se retrouvent pris au dépourvu par le manque d’accompagnement et de stimulations. Dans les grandes écoles, les étudiants essayent tant bien que mal de compenser ce manque relationnel par des activités extrascolaires.

Les étudiants sont ainsi encouragés à participer aux clubs et autres organisations associatives. Des emplois du temps aménagés à cet effet le permettent. Cette vie associative contribue au renforcement du sentiment d’appartenance et d’intégration.

Les Grandes Ecoles et Universités se donnent-elles les moyens de l'excellence ?

Pour autant cela n’apporte pas une réponse globale au problème. Notamment au niveau des cours, de leur utilité pratique et de l’excellence promise. Les bonnes relations et le lien social sont au cœur de la réussite. Ce sont eux les futurs acteurs du monde professionnel.

Renforcer les liens avec leur environnement est la meilleure manière d’éviter ou de mieux gérer le stress des étudiants. Ceci afin de prendre dès le départ de bonnes habitudes.

“J’ai passé deux années dans une classe préparatoire formidable, où les professeurs étaient très attentionnés et la classe soudée. L’arrivée en école m’a fait l’effet d’un choc.

D’abord, la plupart des élèves accordent peu ou pas d’importance aux cours, qui sont radicalement différents de ce que l’on étudiait en prépa.

Ensuite, la vie associative est au moins aussi importante que celle académique. Heureusement elle m’a permise de rencontrer des personnes aux personnalités très différentes. Cela m’a aussi permis de développer des compétences pratiques utiles dans le monde professionnel.”

Carole (le prénom a été changé), en 1ère année à HEC

Reprendre confiance en soi grâce à l’Impact Relationnel (IR)

Le constat est clair, les étudiants ont besoin d’être mieux accompagnés. Pour autant, nul besoin de baisser les bras et de céder à la tentation du renfermement sur soi-même. Dieu merci, l’étudiant peut tout de même agir à son niveau afin d’améliorer son impact relationnel. Selim Saadi, DG de NAPE Entourage et à l’origine de cette approche, abonde en ce sens et nous donne quelques conseils.

“L’Impact Relationnel (IR), consiste à réaliser un diagnostic d’une relation qui n’apporte pas pleine satisfaction. Puis de comprendre quels en sont les leviers d’amélioration et de développement.

Les étudiants peuvent ainsi très facilement comprendre quelles actions concrètes vont leur permettre de diminuer leur stress.  Des actions qui vont leur procurer plus de confiance en eux.”

Selim SAADI, DG NAPE Entourage

3 clefs concrètes pour éviter le stress des étudiants ou mieux le gérer

Voici les clefs qu’il nous livre pour mieux développer son Impact Relationnel (IR) :

  • Première étape : l’étudiant doit identifier et préciser la situation relationnelle dans laquelle il se trouve. Celle qui lui pose problème. Avant de penser à la transformer, l’individu doit être capable de la décrire. Il doit choisir les mots les plus justes pour exprimer son sentiment vis à vis de la situation. Exemple: “Je n’ai plus de contact avec mes professeurs, je me sens seul et isolé”.
  • Deuxième étape : il doit ensuite identifier son besoin prioritaire en termes d’Impact Relationnel. Prenons par exemple, un étudiant à l’université vivant mal l’anonymat dans lequel il se retrouve plongé. Son besoin peut être celui d’être reconnu comme un individu à part entière, avec une personnalité propre.
  • Troisième étape : il doit enfin comprendre et accepter ce besoin. Ainsi il sera en mesure de mettre en place une action concrète pour y répondre.

Il aura par exemple besoin de courage et d’audace pour demander conseil à son professeur. Egalement pour mener cette démarche de manière proactive (c’est à dire de ne pas attendre que les choses viennent des autres).

Il peut également se rapprocher d’élèves plus âgés, d’alumni ou de proches afin de partager son questionnement. Il pourra obtenir des réassurances et de précieux conseils.

Construire des relations de confiance pour la suite...

Le travail sur l’Impact Relationnel pour les étudiants est donc indispensable. C’est une période de leur vie pour laquelle ils ont fortement besoin d’être accompagnés.

Ainsi, améliorer par leurs propres moyens leur Impact Relationnel leur permettra d’être plus épanouis et motivés dans la réussite de leurs projets de formation. Il s’agit ici d’agir par anticipation sur le futur de leurs relations au sein des organisations. De les encourager à être plus proactif afin d’assurer leur réussite. D’être en capacité de construire des relations de confiance, vertueuses, productives et constructives.

Pour en savoir plus vous pouvez vous référer à cet article.

Illustrations – storyset – freepik.fr

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